Tout d’abord Un grand merci à Lionel Bouffier ,jeremy Peigne , Eric Thibault, et notre Afromoovie Maker Julien Michel
UN GROS MERCI A L’EQUIPE DU MAS DES ESCARAVATIERS ET LES PANDA PROD
Newsletter du mas des escarvatiers:
Attirer plus de 4000 personnes à la seconde édition du Puget Live Festival était un pari audacieux mais relevé avec brio. Ainsi, le samedi 24 août, sur l’esplanade Victor Hugo et le dimanche 25 août, à la pinède des Aubrèdes, la foule s’est rassemblée pour acclamer pas moins de sept formations venues de tous les horizons musicaux. Organisation millimétrée, cadre enchanteur, circulation fluide et plateau artistique exceptionnel, tous les éléments du succès étaient réunis. Le plébiscite est unanime. Jamais la commune de Puget sur Argens n’aura connu telle affluence et telle ambiance !
Né à l’initiative de la Ville de Puget sur Argens, soutenu par Puget Live Production, réunion des forces du mas des Escaravatiers et de Panda Events, cet événement est le parfait exemple d’une collaboration public-privé réussie.Malgré des conditions météorologiques capricieuses dues au mistral et à un ciel couvert, les festivaliers ont défié la frilosité. Certainement parce que l’événement était de taille ! Un premier soir de concerts gratuits suivi le lendemain d’un plateau artistique de niveau international, l’affiche était plus qu’alléchante. Sans compter que la commune de Puget sur Argens recevait l’un des plus grands groupes – si ce n’est le plus grand – du hip hop américain, le Wu Tang Clan.
Samedi 24 août, ce sont près de 500 spectateurs qui se sont massés sur l’esplanade Victor Hugo pour assister à ce premier volet. Sur ses terres, le groupe The Eeckers, a ouvert le bal offrant généreusement son énergie afin de lancer le festival sur les chapeaux de roues. C’est Jah Legacy qui prend la relève pour délivrer son son reggae roots. Chanteur charismatique et musiciens talentueux, le ton est donné. Le public alors enthousiaste accueille chaleureusement En Vrac et D’Ailleurs. Ce collectif de musique festive aux chansons à texte a mis sans-dessus-dessous l’esplanade Victor Hugo. Le public, conquis, s’est laissé porter et est entré dans la danse sur des rythmes tziganes, manouches, swing et rock.
Le deuxième volet de ce week-end s’est ouvert le dimanche 25 août à la pinède des Aubrèdes avec le collectif The Afronymous. L’accueil musical est délicat, doux et sensuel. Une pléiade de galettes, tous styles confondus, va tourner sur leurs platines jusqu’à lancer très sérieusement les hostilités en préambule du Wu Tang Clan.
C’est avec The Herbaliser que les festivités s’amorcent sur la grande scène. Petits chouchou du public français, The Herbaliser mettent d’emblée la barre haute. Ces sept seigneurs du groove, section de cuivres comprise, ont transporté le public sur une musique hip hop expérimental au croisement du funk, de l’électro et du jazz.
Puis vient le tour de Nneka. Loin des clichés glamour des divas, Nneka joue la carte de l’authenticité. T-shirt ample, saroual noir, châle posé négligemment sur la tête, elle se révèle la fervente représentante de la musique venue de l’âme (disons autrement soul music). Elle ne tarde pas à s’emparer du micro pour faire passer son message de paix au public. Mélodies accrocheuses, influences hip-hop et accents pop, Nneka offre un concert magnifique et fédérateur.
Bien que Nneka tenait la tête d’affiche du festival au côté du Wu Tang Clan, son concert fini, la tension se fait palpable. Le public se met alors à scander à l’unisson le nom du Wu Tang comme pour marquer leur indéfectible loyauté. La frénésie s’empare du public qui toutes mains levées arbore le signe du « Wu ».
On frôle l’hystérie quand vers minuit le premier membre du groupe entre en scène. C’est RZA, leader et tête pensante du groupe, qui s’empare le premier du micro, une bouteille de champagne à la main. Il ne tarde pas à la sabrer comme pour rappeler que tous sommes réunis pour célébrer le 20ème anniversaire du groupe. Vient ensuite tour à tour sur la scène les autres membres du groupe au grand complet.
C’est une grande messe hip hop à laquelle assiste le public ébahi. Le show dure 1h30 et rien n’est laissé au hasard jusqu’à l’hommage au disparu compère Old Dirty Bastard. Le Wu Tang Clan fait alors la démonstration implacable qu’après 20 ans de carrière, il est toujours l’un des plus grands groupes de hip hop au monde. Et les 4000 personnes présentes ce soir-là au Puget Live Festival en sont les premiers témoins !
Avec une seconde édition aussi retentissante, il est fort à parier que la troisième édition du Puget Live Festival sera un événement très attendu. Mais laissons faire les organisateurs qui réfléchissent déjà à de belles surprises pour l’édition 2014. Affaire à suivre …
Pour consacrer cette seconde édition, la Ville de Puget sur Argens organisera au mois d’octobre une rétrospective photo et vidéo. Le meilleur moyen de patienter jusqu’en 2014.